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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Les Tudors, saison 4

Henry VIII s'est trouvé une nouvelle épouse en la personne de la très jeune Katherine Howard, mais encore une fois, le bonheur sera de courte durée.

Dernière saison de la série, qui aura donc plus traité d'Henry VIII que de sa dynastie (dommage de ne pas poursuivre au moins avec Mary, pour Elizabeth Michael Hirst a au moins écrit les films avec Cate Blanchett), cette saison 4 ne corrige pas les défauts récurrents de la série, au contraire. Le rythme est toujours aussi languissant, notamment.

La première partie de la saison se concentre sur Katherine Howard, incarnée par Tamzin Merchant qui a le physique de jeune poupée qui convient, mais le personnage est absolument insupportable (même si c'est sans doute volontaire) et c'est finalement un soulagement de la voir perdre la tête (comme d'habitude, les épisodes voyant un personnage important disparaître sont plus vivants que les autres).

On a toujours autant de mal à mêler la petite histoire à la grande, en faisant se cotoyer nobles et gens du communs (au contraire de Rome qui passait avec aisance des intrigues entre personnages historiques aux problèmes des petites gens). On suit durant le siège de Boulogne deux troufions dont on sait qu'un au moins va se faire tuer absurdement pour bien faire comprendre que c'est terrible la guerre. Après quoi ils seront vite oubliés (ah, et encore une fois, entre deux saisons, des personnages importants disparaissent sans donner de nouvelles).

Le vieillissement d'Henry et Brandon est toujours aussi mal géré: après avoir été bien conservé pendant des décennies, voilà qu'Henry prend 30 ans en 3 ans (et Rhys Meyer en fait trois tonnes dans le registre du vieillard cacochyme) quant à Henry Cavill, il arrive toujours à paraître jeune malgré le maquillage et son jeu. En revanche, Holbein n'a pas pris une ride, quand bien même dans le dernier épisode, on mentionne qu'il a peint le père d'Henry avant sa mort.

Joely Richardson campe très bien Katherine Parr, mais là encore, on a du mal à s'intéresser à l'intrigue la concernant, qui manque de tension (parce qu'on sait d'avance qu'elle va s'en sortir?). Et le dernier épisode atteint des sommets de symbolisme lourdingue, entre hallucinations pour bien montrer le personnage hanté par les fantômes du passé (ce qui n'est pas nouveau dans la série) et Mort sur son cheval blanc au ralenti.

Bref, on pourrait passer du temps à énumérer tous les défauts, présents dès le départ mais qui deviennent de plus en plus énervants à mesure que la série avance. Pourtant, malgré tout, cela se laisse suivre, la majorité des acteurs sont bons, les costumes et les décors très bons... Mais au final, on est loin d'une réussite malgré le sujet passionnant.

potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 15 Août 2010, 13:03bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".