Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
L'île au Trésor (1950)

Billy Bones, client à la taverne de L'Amiral Benbow, meurt brusquement après qu'un horrible vieil aveugle lui ait apporté un morceau de papier tâché de noir et quelques menaces. Il laisse derrière lui une carte au trésor que le juen Jim Hawkins, qui tient l'auberge avec sa mère, récupère et apporte aux notables du village, le docteur Livesey et le squire Trelawney. Ils se lancent alors dans une expédition aux Caraïbes, se rendant compte un peu tard que l'équipage engagé à son propre plan.

Cette énième adaptation du classique de Robert Louis Stevenson a la particularité d'être un des premiers longs métrages en live produit par Disney. La réalisation a été confiée à Byron Haskin, qui fait du bon travail sans que ce soit mémorable. L'histoire débute assez abruptement avec la visite de Chien Noir, Billy Bones étant visiblement bien installé à l'auberge. Cela laisse peu de temps pour présenter Jim et Livesey, et la mère du héros est carrément absente (il n'a même pas l'air d'avoir besoin de sa permission pour partir à l'autre bout du monde, mais qu'est-ce que les bonnes femmes comprennent à ces choses-là, de toute façon?). Malgré l'impression bizarre que la première bobine a sauté, on est vite plongé dans l'histoire habituelle, qui comporte tous les passages obligés.

J'ai été moins emballée par cette version que par celle de 1934, même si c'est une adaptation très correcte (j'ai l'impression que le livre est assez facile à adapter pour peu que l'équipe du film ne soit pas prise d'idées baroques. En contrepartie, c'est dur de livrer une version qui sorte du lot). Je crois que je n'ai pas été séduite plus que ça par les acteurs principaux.

Il n'y a pas grand chose à redire sur les seconds rôles, le trio Livesey/Trelawney/Smolett étant encore une fois solide, et les pirates sont patibulaires à souhait (on pourra reconnaître Patrick Throughton, le second Docteur, parmi eux). Bobby Driscoll (encore un enfant-star au destin tragique) dans le rôle de Jim est loin d'être mauvais, mais son personnage parait un peu niais, sans le caractère que lui prêtait Jackie Cooper (même si j'ai également critiqué son interprétation). Robert Newton, qui interprétera encore Long John Silver dans d'autres films, et également Barbe-Noire, roule excessivement des yeux, ce qui est vite agaçant. je veux bien concevoir que le personnage n'incite pas à la sobriété, mais tout de même.

L'heure et demie passe donc rapidement, mais ça ne sera définitivement pas ma version de référence.

potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 9 Août 2010, 02:03bouillonnant dans le chaudron "À l'abordage !".