En tentant d'appréhender des braqueurs, Tom Campbell est assommé et a tout juste le temps d'entrer dans une cabine de police pour chercher de l'aide. La cabine est en fait un vaisseau spatial doublé d'une machine à voyager dans le temps, pilotée par un certain Dr Who.

En 1965 et 1966 sont sortis deux films basées sur la série Doctor Who: Dr Who contre les Daleks et Les Daleks envahissent la Terre. Les scenarii ne sont pas originaux, mais des réécritures des deux premières histoires de Terry Nation mettant en scène les Daleks, et les différences sont flagrantes: le Docteur, un humain, s'appelle vraiment Who, sa petit-fille, Susan, est plus jeune (et moins gueularde) que dans la série et Ian et Barbara laissent la place à une certaine Louise et Tom Campbell. Pour cette raison, les films ne font pas partis du canon et l'incarnation de Peter Cushing n'est pas comptabilisée.

Pour le reste, on est en territoire familier, l'histoire restant la même, mais bénéficie de meilleurs décors et effets spéciaux, pour l'époque, et en couleur (l'équipe s'est donc lâchée, ce qui aura marqué Moffat et Gatiss). On retrouve la même kitsherie, les rebondissements hallucinants (on se plaint des Ewoks battant les troupes d'élite de l'Empire dans Le Retour du Jedi, mais il faut voir les vaillants humains dégommer des Daleks en leur jetant de la caillasse alors que leurs bombes sont inefficaces).

Le Docteur de Peter Cushing est un vieux savant assez classique et n'a pas vraiment la vedette. On découvrira par contre avec plaisir Bernard Cribbins en Tom Campbell. Quarante ans plus tard, il sera l'inoubliable Wilfred Mott dans la série, et combattra à nouveau les Daleks, à coup de pistolet à peinture, ce coup-ci.