Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic: saison 1

Barbara Wright et Ian Chesterton, respectivement professeur d'histoire et professeur de physique, sont intrigués par une de leurs élèves, Susan Foreman. Celle-ci a des connaissances extraordinaires dans certains domaines tout en étant totalement ignorante dans d'autres. Après l'avoir suivie, ils découvrent qu'elle vit dans une boite de police avec son grand-père, qui ne s'appelle de tout évidence pas Foreman, mais ne daigne pas pour autant donner son nom. Et la boite est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et se retrouve en route pour la Préhistoire.

An unearthly child marque les débuts de la diffusion de Doctor Who, le 23 novembre 1963 même si ce n'était pas l'événement le plus remarqué de la semaine. Depuis, la série a fait un sacré chemin! En fait, je n'ai pas vu tous les épisodes de la saison. Étant donné la masse, j'ai dès le départ décidé de me concentrer sur les épisodes complets, et non ceux dont la totalité ou certaines parties ont été perdues et parfois reconstituées. Par la suite, je sélectionnerai les épisodes qui me paraissent les plus importants.

La première chose qui mérite d'être mentionnée, c'est évidemment le Docteur, l'original, le tout premier, incarné par William Hartnell (alors âgé de seulement 56 ans mais qui en paraît bien plus). Il n'est pas immédiatement sympathique, il faut l'avouer, mais appartient à la catégorie du vieux savant grincheux, peu patient, et qui voit d'un mauvais oeil deux humains débarquer dans son TARDIS. Le Docteur est plutôt du genre anti-héros, ne voyage pas pour régler les problèmes de l'univers comme il le fera par la suite, et est même plutôt trouillard.

Il est accompagné par Susan, sa petite-fille (certains diront par la suite qu'elle n'avait pas vraiment de lien de parenté avec lui, mais c'est un autre débat). Adolescente de quinze ans, Susan peut être assez pénible. Si elle peut se montrer débrouillarde, la seconde d'après elle pleurniche et pousse des cris perçants.

Le Docteur étant un vieux pépé, on ne peut pas compter sur lui pour courir dans les couloirs et assurer la partie du personnage viril et dynamique. c'est donc Ian Chesterton qui s'en charge, Ian étant incarné par William Russell dont j'ai appris qu'il était le papa d'Alfie Enoch, qui joue Dean Thomas dans les Harry Potter. Oui, lui:

 

Et ce n'est pas le seul lien de parenté entre un acteur de DW et d'HP, mais n'anticipons pas.

Et après il y a Barbara, qui hurle presque aussi souvent que Susan, et qui a une coiffure moche mais à la mode d'alors.

Le format et le rythme des épisodes sont très différents de la nouvelle série: la saison est divisée en plusieurs chapitres, eux-même divisés en plusieurs parties d'environ 25 minutes. Et c'est très lent, avec beaucoup de papotages. Avouons-le, une série de ce genre aurait fort peu de chance de marcher de nos jours et il est parfois dur de regarder plusieurs épisodes d'affilée.

Entre la technique et le manque de moyen, les costumes des aliens sont assez rudimentaires, et finalement on comprend que les Daleks aient rencontré un aussi gros succès: pas de combinaisons moulantes ridicules, mais un design original et qui laissait place au mystère (on ne fait qu'entrevoir un Dalek sans son armure: une main griffue plutôt qu'un tentacule, d'ailleurs). Par rapport à leurs ennemis les Thals, grands et blonds et ennuyeux, il n'y a pas photo! Les Sensorites sont cela dit assez intéressants et ont d'ailleurs inspirés ces bons vieux Oods.

La série alterne entre épisodes historiques (on croise des Hommes préhistoriques et des Aztèques qui prêtent à sourire) et épisodes de S-F, et au fur et à mesure, le Docteur accepte mieux ses compagnons et devient moins un boulet.

On ne peut pas dire que ce soit trépidant, mais ce premier Docteur me plait avec ses manières de vieux professeur acariâtre et le jeu un peu daté de Hartnell, et ça fait patienter en attendant le petit nouveau.

potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 29 Mars 2010, 19:49bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".