1798. Richard Bolitho est désormais commodore, et à la tête d'une petite escadre, il écume la Méditerranée, essayant de découvrir ce que peuvent bien projeter les Français.

Avec ce tome, on franchit un nouveau cap puisque Bolitho n'est définitivement plus un simple capitaine, et doit diriger plusieurs bâtiments, et leurs capitaines. Comme on pouvait s'y attendre, il nomme Herrick capitaine de pavillon, mais la suite est heureusement moins évidente quand on commence à douter que son fidèle bras droit ait la carrure pour la tâche. On retrouve naturellement le brave Allday, et un personnage désormais récurrent, Adam Pascoe, qui va certainement remplir le quota d'action maintenant que Bolitho a grimpé dans la hiérarchie. De vieilles connaissances reviennent également, comme Farquhar, toujours aussi antipathique mais compétent, et Probyn, qui depuis la Guerre d'Indépendance a réussi à devenir capitaine de vaisseau.

En tout cas, on entre désormais de plein pieds dans les Guerres napoléoniennes (et étrangement, comme avec Hornblower et Aubrey, Nelson reste une figure lointaine dont on parle, qu'on croise, mais qui n'apparait jamais vraiment alors qu'on n'hésite pas à mettre en scène d'autres amiraux connus).