Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!
À Madrid, toutes les semaines, le moine Ambrosio fascine les foules par ses sermonts enflammés. Ayant passé sa vie cloîtrée, il ne doute pas un instant de resister à toutes les tentations du monde. Sauf qu'il commence à succomber à l'une d'elle, et une fois les bornes franchies, il n'y a plus de limites.
Le Moine, de Matthew Lewis, est un classique du roman gothique anglais de la fin du XVIIIe. Étant donné son contenu, on comprend qu'il n'ait pas été considéré comme une lecture recommandable à l'époque: s'il commence de façon plaisante, et même non sans humour avec un chassé-croisé d'intrigues amoureuses et des aventures comportant des étapes classiques telles qu'un arrêt dans un relais gastronomique du type Auberge Rouge, l'apparition de fantômes, les contrats diaboliques et les couvents où il se passe des choses décidément pas très catholique calment bien vite. Quant au moine du titre, il ne recule devant aucune infamie et les dernières pages s'avèrent sans aucune pitié.
Bien sûr, en matière d'épouvante on en a lu de belles depuis et Le Moine ne peut être aussi choquant de nos jours, mais il fait toujours son petit effet.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 16 Avril 2009, 17:50bouillonnant dans le chaudron "Littérature".
C'est marrant, je l'ai fini la semaine passée! Je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté alors que j'adore le perso de Frollo, qui n'est pas sans rappeler Ambrosio.
J'ai lu la version d'Antonin Artaud, alors je ne sais pas si c'est très différent de la version que tu as lue. Je ne trouve pas que c'est un roman effrayant à proprement parler mais il y a des images qui sont restées gravées dans mon esprit, comme le moment où Agnès tient son enfant mort pourrissant dans ses bras, dans le caveau où elle est retenue prisonnière. J'ai trouvé ça d'une grande force.
Sinon, j'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé qu'il y avait un suspense très "moderne" dans le bouquin, c'était prenant, je ne l'ai pas lâché et je ne me suis pas ennuyée un instant. J'ai aussi beaucoup apprécié les débuts avec Mathilde déguisée en homme, je ne m'y attendais pas! C'est vrai que le roman prend une tournure assez sombre, très portée sur la luxure plus que sur le romantisme apparent du début. J'ai pensé que ça me décevrait, mais au final, j'ai beaucoup apprécié la suite malgré mes espérances du débuts!
Bref, je suis contente d'avoir lu ce livre!
Je ne sais pas trop quelles sont les différences entre les versions. Visiblement celle d'Artaud s'éloignerait plus, mais à quel point, mystère.
C'est vrai que le coup du bébé, c'était quand même bien marquant. Dans une moindre mesure, le moment où on se rend compte que Raymond a pris la fuite avec la nonne sanglante et pas Agnès est pas mal non plus.
En fait, je trouve juste dommage que les grosses claques finales (ATTENTION SPOILERS NE LISEZ PAS LA SUITE SI VOUS N'AVEZ PAS LU "LE MOINE") à savoir que Mathilde est une envoyée de satan depuis le début, qu'Antonia est la soeur d'Ambrosio et Elvire sa mère sont un peu balancées pouf comme ça. Je trouve qu'une série d'indices tout au long du livre ou une explication un peu plus fouillée sur le pourquoi du comment (comment ça se fait que ni Ambrosio ni Antonia ni Elvire n'aient conscience de leur lien de parenté?? Ou en tout cas rien n'est mentionné à ce sujet) auraient rendu la fin un peu plus percutante.
Dans le même registre, je trouve que la révélation de la Recluse du trou aux rats dans "Notre Dame de Paris" qui est au final la mère d'Esmeralda, est beaucoup plus réussie, et mieux amenée. Ca m'avait d'ailleurs bien mis sur les fesses, ça!
J'adore ce genre de relations entre personnages qui finissent par être des liens de parenté etc... surtout quand c'est amené subtilement! ;)
Ah, au fait, tu arrives à me dire qui a fait l'illustr de la couv et autres infos? Comme je n'ai pas cette édition là... Et je la trouve très réussie quoique pas assez trash! mais bon c'est déjà très bien comme ça! XD
C'est vrai que les révélations arrivent dans les toutes dernières pages un peu trop comme ça... D'accord, on savait qu'Ambrosio avait été abandonné très jeune, et en général ça promet des origines stupéfiantes en rapport avec l'intrigue, mais c'était trop brusque. Concenrant Mathilde, ce qui m'a gêné c'est que j'avais l'impression que la description de ses sentiments pour Ambrosio était donné d'un point de vue omniscient, du coup quand on apprend sa vraie nature, je trouve ça un peu bancal, peut-être qu'on aurait dû plus garder le mystère sur ses sentiments ou ne les montrer que du point de vue d'Ambrosio, mais là ça faisait un peu bizarre.
Pour la couverture je ne peux pas t'aider car j'ai une autre édition... C'est une image que j'ai trouvé sur le net.
Zakath-Nath : Comme les habitués l'ont peut-être remarqué, depuis quelques semaines je fais quelques modifications: fond éclairci et couleur de liens visités modifiée pour plus de confort de lecture, liste de mots-clés à gauche pour palier à l'impossibilité de ranger un article dans plusieurs rubriques à la fois, nouveaux noms pour certains blocs, titres transformés en liens, archives par mois moins encombrantes... J'espère que cela vous sied et vous rend la navigation plus agréable. CALVET : Bonjour,je cherche à me procurer le coffret de la première époque en français les 68 épisodes.salutat ions Zakath-Nath : Pour Upstairs Downstairs? Malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de coffret vf ou avec sous-titre. sous-titre
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