Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Un bébé pour Rosemary

Rosemary et son époux viennent d'emménager dans un superbe vieil appartement. Et si le vieux couple de voisins, les Castevet, estun peu envahissant, il semble plein de bonnes intentions. Bientôt, Rosemary tombe enceinte, mais à la joie fait place l'inquiétude: est-ce que les Castevet sont réellement aussi désintéressés qu'ils en ont l'air?

Paru dans les années 60, ce roman d'Ira Levin a bénéficié d'une adaptation au cinéma par Roman Polanski, et est devenu un classique de l'épouvante. Bien que depuis, les ficelles ont été usées maintes fois (la maison où on vous dit de ne pas emménager parce qu'il y a eu des événements tragiques mais on s'en fout on le fait quand même, le gars qui va faire une révélation importante mais oups, se retrouve dans l'incapacité d'en faire part, l'incrédulité de l'entourage, etc.) la tension monte efficacement tout au long de l'histoire.

On a vite conscience de ce qui se joue autour de Rosemary, à son insu pendant longtemps et l'on sent le piège se refermer peu à peu, ne lui laissant aucune chose. La seule personne pouvant l'aider est neutralisée et la jeune femme, quand elle commence à soupçonner que quelque chose cloche, est systématiquement contrecarrée par son entourage. On peut s'agacer, jusqu'au bout, de son caractère encore trop naïf même si elle est une jeune femme encore peu au fait des aspects les plus sombres du monde et qui si elle a pris ses distances avec sa famille très catholique, n'en reste pas moins pétrie d'une éducation stricte qui ne lui laisse pas soupçonner l'existence sérieuse de certains cultes.

Les vilains satanistes, il faut aussi le dire, sont traités comme des gens ordinaires, vieux voisins un peu ridicules et au premier abord peu menaçants, que l'on n'imaginerait pas se livrant à ses messes noires et ce décalage entre leurs actes et leur attitude très pragmatique et commune ajoute une touche d'humour inattendue.

Le roman s'achève sur une fin ouvrant sur bien des perspectives et qui laisse place à l'imagination quand au futur de Rosemary et sa progéniture. L'auteur a néanmoins livré une suite trente ans plus tard.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 11 Décembre 2007, 19:32bouillonnant dans le chaudron "Littérature".