Nell vit avec son grand-père qui tient un magasin d'antiquité. Quand le vieil homme perd son argent au jeu, Nell l'entraîne sur les routes, dans l'espoir de fuir l'horrible Daniel Quilp.

The old curiosity shop n'est pas le livre de Dickens qui a la meilleure réputation. On y retrouve son côté excessif, ses personnages grotesques ou ses méchants très méchants, mais le personnage parfaitement pur de Nell n'est pas très intéressant, et du coup, sa traversée de la campagne anglaise avec son boulet de grand-père n'est pas aussi mémorable qu'il le mériterait. J'ai du coup préféré ce qui se passait à Londres, notamment avec le personnage de Richard Swiveller, qui avait tout d'une jeune crétin manipulable qui allait déranger les choses plutôt que de les arranger. Mais son histoire avec la "Marquise" et le fait qu'il nuise assez peu, contrairement à ce qu'on pouvait penser au début, ont fait que j'ai davantage accroché.

Pas le meilleur Dickens, effectivement, et un peu désordonné, mais ça mérite quand même la lecture. Il faut dire que je ne suis pas encore tombée sur un Dickens qui m'ait totalement déplu.