Miss Temple, le Cardinal Chang et le Docteur Svenson se sont à peine remis de leurs aventures qu'ils se retrouvent à nouveau séparé, leurs anciens ennemis n'étant visiblement pas tous morts.

Le premier volume, The Glass Books of the Dream Eaters, s'était révélé aussi attirant que décevant. Le deuxième volume est meilleur, mais tous les défauts ne sont pas évacués. Ainsi, on ressent moins ce côté répétitif et le livre se lit beaucoup plus facilement. Le trio principal est toujours aussi charismatique et l'atmosphère particulière aussi séduisante. Malheureusement, avec une intrigue construite de la même façon que précédemment (les anti-héros se séparent, se croisent, se retrouvent à la fin) on a l'impression que l'histoire avance lentement, chacun découvrant des éléments de son côté. Comme dans le premier tome, tout le monde converge pour le final où les méchants passent plus de temps à se monter les uns contre les autres et s'entretuer qu'autre chose. Ces retournements d'allégeance pourraient avoir leur charme mais on finit tellement par ne plus savoir sur quel pied danser qu'on lit tout cela d'un oeil distrait plutôt qu'avec surprise devant les retournements de situation. Encore une fois cependant, l'auteur arrive à intéresser suffisamment pour qu'on attende le prochain livre, surtout à cause du final. Le cycle est donc très imparfait mais arrive à tenir en haleine quand on ne s'y attend plus.