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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Maîtres et Valets, saison 2
Six mois après son mariage et un voyage de noces à Vienne, Elizabeth n'est pas du tout satisfaite du tour que prend son mariage avec Lawrence, ce que ne manque pas de remarquer Rose. Pendant ce temps, Sarah et James Bellamy poursuivent leur liaison.

Après une première saison s'étalant sur cinq ans, la deuxième est un peu plus resserrée puisqu'elle démarre six mois après la fin de la précédente, en 1909, pour s'achever deux ans plus tard à la mort d'Edward VII. Cette fois-ci, les marqueurs temporels n'apparaissent pas explicitement en début d'épisodes mais à travers les dialogues.

Cette deuxième saison est dans la lignée de la première. On alterne des scènes légères avec des séquences beaucoup plus dramatiques. Le meilleur exemple est l'épisode où Sarah accouche alors que les Bellamy ont l'honneur de recevoir le roi: la visite de ce dernier se termine sur un gag avec le docteur venu pour Sarah qui ne le reconnait pas immédiatement, et la scène d'après on apprend que l'enfant est mort-né.

Parmi les nouveaux venus, on remarquera surtout le nouveau valet, Thomas. Son introduction laisse supposer qu'il sera inquiétant mais les scenarii par la suite le font plutôt passer pour un brave gars un peu canaille et qui ne se laisse pas démonter. Cela donne des séquences amusantes comme son duo avec Sarah pour vaincre un maître chanteur, mais à d'autres occasions il se comporte suffisamment brutalement pour qu'on se demande si on est vraiment censé aimer un type pareil. Comme lui et Sarah se sont vus offrir un spin-off, on dirait que les producteurs de la série ont tablé que oui.

La société edwardienne apparait en tout cas bien hypocrite, peu importe par exemple les aventures extra-conjugales à partir du moment où l'information ne sort pas de la famille. On a aussi un aperçu du traitement des suffragettes emprisonnées qui détonne par sa brutalité, mais il est dommage que la fin de l'épisode qui est consacré au sujet, tout en dénonçant cette torture, semble prôner le status-quo, un peu comme Downton Abbey le fera plus tard: il ne faut pas revendiquer des droits trop forts et violemment mais attendre que les gens en place soient bien disposés à les accorder.

Néanmoins, la saison se regarde avec autant de plaisir que la première et accorde quelques sous-intrigues à des personnages secondaires comme Hudson qui les rendent un peu moins monolithiques.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 6 Septembre 2017, 11:44bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".