Dans ce troisième volume de la pentalogie signée Paul Kearney, on délaisse totalement Hawkwood et sa découverte du Nouveau Monde, si ce n'est dans un épilogue de moins d'une page. Ce n'est pas pour autant que l'on s'ennuie!

Batailles, batailles, batailles. Ce tome se concentre principalement sur le parcours de Corfe, qui a fait du chemin depuis le premier tome. Alors qu'il s'élève dans l'armée, il doit faire face aux officiers jaloux et à un roi soucieux d'asseoir son autorité (bonjour la tête-à-claques). Cette partie est passionnante, les autres ne le sont pas moins, même si plus vite expédiées: tout d'abord, les aventures d'Albrec et d'Avila. De ce côté, l'intrigue avance, mais peu, on a l'impression que les grands bouleversements attendront la fin. On fait aussi connaissance d'un personnage attachant, la princesse Isolla, fraîchement arrivée à Hebrion et mettant le pied dans un nid de serpents.

Bref, la série de faiblit pas, et promet encore bien des retournements de situation.