Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Legion, saison 3
Recherché par la Division 3, David a créé autour de lui un véritable petit culte. Il recrute Switch, une jeune femme capable de voyager dans le temps.

Legion s'est depuis son premier épisode distinguée par son inventivité et ses audaces au niveau de la forme mais le scénario était parfois un peu alambiqué pour finalement retomber sur quelque chose d'assez convenu. Le final de la saison précédente finissait néanmoins sur un gros cliffhanger, la Division 3 s'alliant rapidement à Farouk pour contrer la menace terrifiante qu'elle voyait en David.

On entre dans cette ultime saison par l'intermédiaire d'un nouveau personnage, Switch, ce qui permet de découvrir en même temps qu'elle la nouvelle organisation des forces, avec David et Lenny désormais planqués et à la tête de leur petite communauté peace and love. David ne chôme pas et s'intéresse à Switch pour le faire revenir à l'époque où, encore bébé, il a été possédé par le Roi des Ombres, avec dans l'idée d'empêcher ça. Problème, Switch n'est jamais remontée aussi loin en arrière, et cela a des conséquences sur sa santé, mais aussi sur l'univers lui-même, car traficoter le temps présente le risque de réveiller des démons (idée très whovienne d'ailleurs). La base de la saison est donc simple mais évidemment on n'empruntera pas un chemin direct pour remplir les huit épisodes requis.

Visuellement, c'est toujours un délice, fourmillant d'idées comme le royaume de Farouk et son peuple prisonnier, le monde imaginaire de David ou la deuxième enfance de Syd et on introduit le professeur Xavier, incarné ici par Harry Lloyd, ce qui est un très bon choix. Les monologues de Jon Hamm ont laissé place à des petites leçons sur le voyage dans le temps, puisque c'est un des thèmes de la saison, qui sont suffisamment courts et pas systématiquement collés dans chaque épisode pour ne pas être trop envahissants.

Cependant, il y a aussi de la frustration devant la résolution du parcours de certains personnages, en tête desquels Lenny qui donne vraiment envie de dire "tout ça pour ça". L'épisode consacrée à Syd est original mais donne également une fâcheuse impression de remplissage, et tout se boucle de manière prévisible et un peu facile.

Malgré ces quelques reproches, la série de Noah Hawley reste séduisante grâce à son caractère atypique, et sa durée relativement brève l'aura empêché de vraiment s'essouffler et permis de garder de son étrangeté.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 13 Octobre 2019, 14:00bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".