Désormais chevalier de l'Ordre du Bain, marié à la femme qu'il aime et maître d'un charmant petit village, Horatio Hornblower est tiré de sa vie merveilleuse mais où l'ennui pointe dangereusement son nez: nommé commodore à la tête d'une petite escadre, il est envoyé dans la Baltique, chargé de négocier avec le Tsar de toutes les Russies.

Le Seigneur de la Mer montre une évolution notable dans la série, puisque les années de galère son désormais derrière notre héros. Pour autant, il n'est pas à l'abri de ses peines et ce tome est riche en événement (bien que le siège de Riga soit un peu longuet). À présent qu'il est commodore, il est moins souvent en première ligne ce qui permet à ses hommes de s'illustrer un peu, bien que toutes les sous-intrigues ne soient pas résolues (quid de Braun?). Enfin, pour une fois Hornblower tombe gravement malade, je trouvais étonnant qu'au bout de huit tomes et vingt ans de service le brave garçon n'ait eu aucun pépin sérieux.