Diego Alatriste et son jeune protégé Iñigo Balboa se retrouvent à Venise où ils sont engagés pour participer à l'assassinat du Doge. Une mission périlleuse dans laquelle ils seront assistés par leur Némésis, le spadassin Gualterio Malatesta.

La lecture du dernier volume des aventures d'Alatriste, Corsaires du Levant, commence à dater et comme Le Soleil de Breda il s'agissait d'une parenthèse destinée à explorer un milieu à une période donnée. Ici, on renoue enfin avec les cabales et les traquenards, même si l'intrigue reste toujours un peu mince. Iñigo continue de grandir et de vouloir se défaire de l'autorité d'Alatriste qui ne rajeunit pas, tout comme son vieil ennemi Malatesta. Je dois dire que c'est surtout lui que je retiendrais de ce livre, le personnage en ayant vu de dures depuis la dernière fois qu'on l'a vu, et il est dur de ressentir vraiment de l'antipathie pour lui, contrairement aux autres ennemis d'Alatriste, absents de ce volume. Au point que la volonté d'Alatriste de régler leurs comptes commence à sembler un peu vaine.