Un homme se réveille dans un lit d'hôpital, une jambe dans le plâtre et aucun souvenir en tête. Retrouvant peu à peu la mémoire, il découvre qu'il est Corwin, prince d'Ambre, le seul monde réel (tous les autres dont la Terre, n'étant que des Ombres). Or son père, Obéron, a disparu et certains de ses frères ont des prétentions au trône que Corwin convoite.

On m'avait acheté Les Neuf Princes d'Ambre quand j'étais ado et j'avais adoré et relu le bouquin, sans jamais me lancer dans les neufs tomes suivants, pour une raison qui m'échappe. Du coup, quand je les ai acheté, c'était avec les ignobles couvertures de la première édition en Folio SF. Qu'importe (enfin, si je tombe d'occase sur les versions Denoël, je les prends). Le Cycle d'Ambre de Roger Zelazny, commencé dans les années 70 peut être divisé en deux pentalogie, l'une centrée sur Corwin, l'autre sur son fils Merlin. C'est la première que j'ai relu avec grand plaisir récemment. Si le premier tome me restait assez bien en tête, il n'en était pas de même des quatre suivant à part les principaux événements, et la redécouverte était agréable, les souvenirs d'une péripétie me revenant parfois deux lignes avant qu'elle n'arrive.

Les volumes sont courts mais riches, il s'en passe plus dans les 200 premières pages que dans plusieurs tomes de certaines sagas. Si les personnages ne sont pas forcément attachants, étant trop surhumains, les concepts avancés par l'auteur son particulièrement bien trouvés, ne serait-ce que le principe des Atouts et de la Marelle, et les retournements de situation sont légions, les frères et sœurs de Corwin réservant bien des surprises, bonnes ou mauvaises.

Dans mon souvenir, le Cycle de Merle ne m'avait pas autant séduite, il faudra bien vérifier ça prochainement.