Le père de Daniel vient de mourir, et toute la famille se rassemble dans la vieille demeure familiale pour lui rendre un dernier hommage. Dès le départ, tout commence mal, le service des pompe funèbres s'étant trompé de corps. Une fois cette boulette réparée, les ennuis arrivent vraiment...

Les réunions de famille donnent souvent lieu à des déballages féroces, que ce soit dans le drame ou comme ici, la comédie. On fait donc la connaissance des personnages dans une première partie, avec notamment les frères dont le plus tête-à-claques est le chouchou de tout le monde, le vieil oncle tyrannique, le futur gendre coincé, etc. Comme d'habitude, une succession de problèmes et les solutions qu'on essaie d'y apporter vont provoquer une avalanche de catastrophes: du fiancé qui a avalé des hallucinogènes en pensant prendre du valium au mystérieux personnage ayant des révélations à faire sur la vie sexuelle du défunt, tout y passe.

Qui dit avalanche de catastrophes dit avalanche de gags, et effectivement, même s'ils ne sont pas tous d'une grande finesse, on rit à intervalle régulier, grâce notamment à des acteurs inspirés. Joyeuses funérailles est peut-être la comédie british la plus mortelle de l'année, comme indiqué sur l'affiche. Comme il me semble qu'il n'y en a pas d'autres au programme, le titre est facilement gagné, mais on ne va pas bouder son plaisir après 1h30 de bonne humeur.