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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Extraits des notes de production de PotC3
--> traduction!

Je n'ai gardé que les passages où les acteurs parlent de leurs personnages. Non que le reste ne soit pas digne d'intérêt, mais c'est plus du technique.

Depp était enthousiaste à l'idée de poursuivre le voyage du Capitaine Jack dans At World's end: "Quand nous avons vu Jack pour la dernière fois dans Dead Man's Chest," explique Depp, "il était englouti par le Kraken, et quand nous le retrouvons dans At World's End, il est dans l'Antre de Davy Jones, qui est en quelque sorte un genre de purgatoire, une sorte d'enfer dans lequel il est entouré par lui-même. Je pensais que c'était une idée brillante de prendre ce type et de ne pas le confronter à ses démons, mais plutôt à des côtés variés de sa personnalité."

"C'est une idée intéressante que Jack Sparrow ait un fond d'honnêteté qui lui conduira probablement à sa perte," ajoute le scénariste Ted Elliott. "Il le dit dans le premier film, ça arrive vraiment dans le deuxième, et dans ce troisième film Jack dit, en effet, regardez, j'ai abandonné tout fond d'honnêteté parce que nous avons tous vu où ça m'a mené. Ce qui amène Jack à se demander... Jusqu'où iriez-vous pour avoir ce que vous voulez?".

Geoffrey Rush, un indécrottable enthousiaste des trois films, était vraiment heureux de se transformer une fois encore en Capitaine Barbossa. "J'ai toujours pensé que Dead Man's Chest et At World's End sont vraiment un gros film, avec un cliffhanger dans l'intervalle", note-t-il. "Je dis cela de façon parfaitement égoïste, parce que je n'ai rien fait sur le deuxième film. Je suis mort. Mais j'ai une fabuleuse réplique de conclusion à la fin du film. Mais At World's End met en place 15 intrigues majeures qui ont toutes été amenées pendant les deux premiers films, et sont en quelque sorte conclues."

"Il y a un basculement du personnage de Barbossa dans le troisième film", continue Rush. " Je pense que dans Dead Man's Chest, Davy Jones devient le méchant ou la force sombre au centre du film. Et Barbossa étant absent, quand il réémerge, il revient vraiment comme un genre de politicien, ce qui est génial pour moi car ça signifie que je n'ai pas à jouer sur le même ton, ou à travailler sur la même palette dramatique que sur le premier film, où c'était de la pure rivalité avec Jack. Je veux dire, il y en a encore certainement, mais mon boulot dans At World's End est de m'assurer que le vrai héritage romantique des pirates, la fraternité vagabondant sur les mers, maintienne son identité face à cette corporation sans scrupule qu'est la Compagnie des Indes Orientales qui veut y mettre fin. Alors je deviens un vrai manipulateur, et je pense que les qualités familières de Barbossa à trahir les gens et les forcer à faire ce qu'ils ne veulent absolument pas faire est sa façon de fonctionner."

"Le personnage reste lui-même", dit Orlando Bloom, " mais heureusement, son développement est vraiment génial dans le troisième film. Will Turner a définitivement plus de facettes. Dans le deuxième film, le conflit majeur de Will et s'il choisira son père ou son amour pour Elizabeth. Il veut le beurre et l'argent du beurre. Il veut sauver son père, Bill le Bottier, et veut aussi avoir la fille qu'il aime, mais les deux sont des aimants opposés qui le poussent au loin l'un de l'autre."

"Au moment où At World's End commence," continue Bloom, "Will a embracé le code des pirates qu'il détestait tant au début de La Malédiction du Black Pearl, pour poursuivre ses propres buts. Il a promis de sauver la vie de son père, et Will est prêt à tout pour honorer ce voeux... sans oublier qu'il aime toujours Elizabeth, et veut qu'elle revienne dans sa vie. Le troisième film révèle la vraie nature de tous les personnages, et c'est génial de partir en voyage avec Will sans savoir quelle direction il prendra."

"Elizabeth ressent une certaine dose de culpabilité pour avoir livré Jack au Kraken à la fin de Dead Man's Chest, " dit Keira à propos de son personnage de plus en plus fort d'esprit et determiné, " mais je pense que c'était quelque chose qui devait être fait à ce moment. Mais alors elle trouve qu'ils ont réellement besoin de le sauver. Elizabeth est certainement plus que la fille qui se tient dans son coin à ce stade de l'histoire. C'était génial de jouer une fille qui est aussi forte et intéressante, et qui n'a pas peur de se battre."

"Keira est devenue une femme durant le tournage de ces trois films," note Jerry Bruckheimer, " et Elizabeth est un personnage avec une évolution énorme. Elle commence comme la fille gâtée d'un riche gouverneur, et à travers l'histoire elle devient une femme qui bouscule les conventions et devient une combattante aussi féroce et compétitive que Will et le Capitaine Jack."

Bill Nighy était aussi ravi de faire franchir à Davy Jones quelques étapes de plus dans le troisième film et d'à nouveau insuffler au diabolique personnage une large portion d'humanité. "Davy Jones est maintenant au service de la Compagnie des Indes Orientales et de Lord Cutler Beckett, certainement la première fois qu'il est au service de qui que ce soit. Il n'est plus le libre seigneur des mers. Dans At World's End, vous voyez comment l'amour et la trahison a détruit sa vie et ruiné son existence. Il veut juste Calypso, et être en paix après ce terrible chagrin d'amour. Il souffre d'une façon majeure. Davy est un amant, et il est profondément, profondément blessé, dévasté par la perte de cette femme? Les gens comme Davy qui ne sont jamais connectés à une autre personne, jamais, et un jour ils le sont et la perdent, fini pour toujours. Et ce sont des gens dangereux, vous savez, il sont presque certainement blessés émotionnellement. C'est un fait central de la vie de Davy Jones qu'il n'a jamais su surpasser."

"J'ai eu une longue collaboration avec Gore, et c'est une vie très plaisante", sourit Stellan Skarsgård, qui revient comme le père maudit de Will Turner, Bill le Bottier. "Et c'est surprenant parce que vous travaillez sur une production si énorme, que vous penserez que travailler devant la caméra sera très différent des films indépendants que j'ai fait avant. Mais ça ne l'est pas, parce que c'est très intime autour de la caméra. Vous travaillez en gros de la même façon, et vous êtes libre d'essayer des choses. Gore n'est pas seulement un réalisateur technique, mais est très intéressé par les acteurs et de voir ce que les acteurs peuvent produire. C'est la seule raison pour laquelle j'ai voulu ce boulot... parce que quand j'ai vu La Malédiction du Black Pearl, j'ai vu une bande d'acteurs qui s'amusaient beaucoup."

Bill le Bottier continue aussi à avoir sa propre évolution à travers le troisième film. "C'est assez triste, parce que sa détérioration va vraiment loin. Il tombe déjà en morceau, et a seulement de vagues souvenirs et idées de ses relations aux autres. Comme les autres membres d'équipage du Hollandais Volant, Bill devient de plus en plus une partie du navire, perdant son humanité." 

Plein d'esprit de façon compulsive (*), Jack Davenport explique, à propos de son personnage, James Norrington, " lorsque vous m'avez laissé à la fin du deuxième film, j'étais encore un clochard... mais avec le coeur de Davy Jones en main. Je sais bien que je me suis débrouillé pour donner le coeur à ce qui est probablement la dernière personne sur terre ou plutôt sur les hautes mers, à qui j'aurais dû le remettre, mais cela m'a permis dans le troisième film d'être une fois encore habillé comme un personnage de carnaval. Je suis beaucoup plus à l'aise dans ce bleu et ce jaune et je porte une fois de plus cette perruque blanche profondément flatteuse. Alors ma joie est insurpassable."

Sur une note un peu plus sérieuse, Davenport dit,: "dans At World's End", Norrington en vient à réaliser qu'il a fait une terrible erreur, et il doit vivre avec ça. En ce qui concerne ses sentiments envers Elizabeth, il n'est plus le même amoureux transis que dans le premier film, ce qui je pense est une bonne chose pour approfondir le personnage. Elle a brisé le coeur de Norrington, d'une façon très embarassante et en public. En conséquence, je ne pense pas qu'il nourrisse de grandes illusions à propos d'eux navigant ensemble vers le soleil couchant. Dans le troisième film, il contemple plutôt impuissant le gigantesque désordre qu'il a créé, et il a quelque opportunité de trouver sa redemption."

Tom Hollander, le charmant anglais qui joue le particulièrement peu charmant Lord Cutler Beckett, était aussi revi par le succès de Dead Man's Chest. "Être dans le troisième plus gros succès de tous les temps, je me sentais comme si j'étais au côté de l'homme qui a découvert la pénicilline", plaisante l'acteur. "C'était incroyable, un sentiment fantastique. Faire partie de quelque chose que les gens aiment est juste merveilleux.  C'était un boulot assez dur mais étonnant aussi." Dans le troisième film, le sang-froid de Beckett atteint un niveau encore supérieur. "Davy Jones peut être vu comme le principal méchant de Dead Man's Chest, mais Beckett devient son patron dans At World's End alors techniquement parlant, je suis au somment de la vilainie", ajoute Hollander. "Le coeur de Davy Jones est mon arme secrète, mon moyen de pression. Car celui qui a le coeur de Davy Jones contrôle les mers. Alors même si Beckett n'est pas intimidant physiquement pour Davy Jones, il a son coeur, qui même si c'est un truc tout gluant et répugnant, lui donne tous les pouvoirs."

En addition aux stars déjà établi dans les deux précédents films, Bruckheimer et Verbinski ont engagé quelques nouvelles têtes pour At World's End, la plus notable étant la superstar internationale Chow Yun-Fat, dans le rôle de l'intelligent si ce n'est malhonnête pirate de Singapour, le capitaine Sao Feng. "Vous voulez engager des acteurs qui ont un talent énorme et qui sont au sommet de leur art", dit Brukheimer, " et c'est la définition de Chow Yun-Fat. C'est un acteur magnifique, une star internationale et une parfaire addition à la trilogie."

"C'était tous des pirates en réalité, et la trahison était normale, " note Chow à propos de son personnage. " Sao Feng traite la situation comme une transaction commerciale. Il n'y a pas de bien et de mal dans le monde des pirates, et Sao Feng n'est ni quelqu'un de bien, ni un méchant. Ce sont tous des pirates et c'est comme ça que sont les pirates." En terme d'attraction internationale pour les films, Chow explique, " Je pense que tout le monde a un fantasme à propos de faire des choses qui ne soient pas contrôlées par leurs parents ou les autorités. Les pirates sont des rebelles, alors spécialement auprès des jeunes, les films ont un attrait général."

Pour de tels vétérans des Pirates que sont Lee Arenberg et Mackenzie Crook, qui jouent le duo comiqie Pintel et Ragetti, At World's End présentait une autre opportunité pour enrichir leurs personnages. "Dans le premier film nous étions joliment vicieux, " dit Crook? "Nous abattions le serviteur dans la maison du Gouverneur d'entrée de jeu, vraiment de méchants coupeurs de gorge. Dans le deuxième film, nous étions un peu plus légers et devnions un vrai duo comique. Mais je pense que Gore, Ted et Terry étaient avides de garder un fond vicieux en nous, parce que nous sommes des pirates après tout, alors nous ne pouvons pas toujours jouer les dingos. Alors je peux avoir avoir un bon tableau de chasse dans At World's End, je dois tuer trois ou quatre personnes."

"Nous ne gagnons certainement pas en intelligence," ajoute Arenberg. "J'ai toujours dit que Pintel et Ragetti devait se partager la moitié d'un cerveau."

(*) je sais que ce n'est pas une traduction idéale pour "compulsively witty" et que ça sonne bizarre, mais si vous avez mieux...

Source

potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 15 Mai 2007, 10:11bouillonnant dans le chaudron "Pirates des Caraïbes".