Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who saison 5/ épisode 10: Vincent and the Doctor

Lors d'une visite au musée d'Orsay, le Docteur et Amy remarquent un élément incongru dans la célèbre toile de Van Gogh, L'Église d'Auvers-sur-Oise. Ni une, ni deux, ils vont rencontrer le peintre histoire de découvrir ce qui cloche.

La saison comptait déjà un épisode où le Docteur rencontrait une figure historique, Victory of the Daleks. Mais Churchill n'y avait finalement qu'un second rôle, et nous avons donc là l'histoire traditionnelle de la personnalité autour de laquelle tourne l'intrigue, et où on glisse des clins d'oeil plus ou moins subtils à sa vie et son oeuvre (Doctor Who avait à la base un but éducatif, et cet aspect est toujours bien présent même si l'on a tendance à l'ignorer).

Moins traditionnel est le choix du scénariste, Richard Curtis, surtout connu pour des succès comme Quatre Mariages et un Enterrement ou Love Actually. Il semble inaugurer le parti-pris de Moffatt d'inviter un scénariste "star" par saison. Et il s'en tire très bien.

Si la base de l'histoire est assez classique (un gros monstre invisible la plupart du temps, ce qui n'est pas un mal car quand on le voit on dirait un dindon coiffé d'une iroquoise) et finalement facilement réglé, l'épisode est un plaisir à suivre, avec des touches d'humour, mais également et surtout un Van Gogh très bien campé par Tony Curran, et dont on n'ignore pas l'aspect torturé, pas forcément évident à amener dans un programme tout public. Et Bill Nighy est là le temps d'un cameo sympathique. Alors bien sûr, c'est du Curtis, ce qui implique un dernier quart d'heure qui y va à fond les ballons dans les grands sentiments. Mais ce n'est pas forcément si éloigné de ce que pouvait faire Davies parfois, lui non plus pas forcément adepte de la demi-mesure, ou même Steven Moffatt dans Girl in the Fireplace. Et j'avoue que des séquences où on envoie les violons, on en avait pas vu depuis un moment dans Doctor Who et je n'avais pas réalisé que ça me manquait à ce point.

potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 7 Juin 2010, 16:23bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".