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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Centenary Special: The Power of the Doctor
--> Spoilers!
Le Docteur, Yaz et Dan portent secours à un train spatial attaqué par des CyberMasters. Sur Terre Tegan et Ace sont intriguées par des disparitions d’œuvres d'art et une curieuse poupée russe. Ces éléments sans liens apparents en ont un alors que le Docteur devra affronter le Maître, des Cybermen et des Daleks. Une bataille qui pourrait lui coûter son existence.

Le moins que l'on puisse dire est que le run de Chris Chibnall sur Doctor Who ne m'a pas séduite. Des scripts qui manquaient de polissage, soit trop simplistes soit trop confus, de nouveaux ennemis peu marquants, des compagnons qui peinaient à s'imposer, une Docteur trop lisse, du prêchi-prêcha bien intentionné mais lourdingue, une mythologie tellement remaniée qu'il n'est pas sûr qu'on ne devra pas tout discrètement rebooter un jour ou l'autre, une bande-son bien loin des coups d'éclats de Murray Gold... Tout n'était pas à jeter pour autant, certains épisodes étaient sympathiques et distrayants mais pour une série qui m'aura faite autant vibrer pendant dix saisons et plus si je pense à certains arcs de la série classique, le bilan n'est pas brillant. C'est donc sans impatience ni curiosité ni tristesse que j'abordai ce dernier épisode de Chibnall, Jodie Whittaker et toute la bande.

Les premières minutes avec le retour des Cybermasters que je préférai oublier m'ont fait craindre 1h30 douloureuse, un worst-of plus qu'un best-of en guise d'adieu. Joie, après un premier quart d'heure de mise en place peu aguicheur, et le départ sans fanfare de Dan qui n'aura pas eu le temps de faire grand chose, l'épisode prend sa vitesse de croisière et surprise, il se révèle extrêmement plaisant. Passons sur l'intrigue elle-même, foutraque comme peuvent l'être les intrigues des gros épisodes de réunion et à grands enjeux, tellement remplie de technobabble qu'on finit par ne plus écouter en se disant "laissons, ce n'est pas que je fais confiance au scénariste pour que ce soit vraisemblable mais ça me fatigue trop de vérifier". Le retour de deux compagnes de la série classique, Ace et Tegan, suscite déjà plus d'intérêt, d'autant qu'Ace était une de mes compagnes préférées et que l'annulation de la série alors qu'elle voyageait dans le Tardis l'avait privée d'une sortie digne de ce nom. Bien sûr, le retour du blouson et surtout de la batte manquent de subtilité mais c'est le jeu. Au niveau des retours d'ailleurs, on ne s'arrête pas là puisque d'anciens Docteurs ont aussi un rôle à jouer, en quelque sorte, et la petite réunion finale, qui n'est pas sans évoquer L.I.N.D.A, fait aussi vibrer la corde sensible (William Russell!).

Quant à la fin de Thirteen, si on nous fait miroiter une annihilation totale du personnage, comme d'habitude alors qu'on sait très bien qu'on aura une régénération, elle est bien équilibrée: sobre, pour ne pas dire bête (mais toujours moins que celle de ce pauvre Seven et je ne parle même pas de Six) mais les scènes d'adieu avec Yaz parviennent à être émouvantes. Le personnage de Yaz m'aura beaucoup frustrée durant trois saisons. Il avait du potentiel mais se retrouvait toujours à l'arrière-plan même quand elle aurait dû être au centre d'une intrigue. La dernière saison lui aura permis de respirer un peu plus et Mandip Gill est excellente dans les dernières minutes même si une certaine sous-intrigue introduite deux épisodes plus tôt n'aura pas été exploitée. On se doutait que cela n'aurait pu aller très loin.

Côté antagonistes, on a beau associer le trio vedette Maître/Daleks/Cybermen, c'est nettement moins convaincant et beaucoup plus mécanique. Sacha Dhawan n'est pas mon Maitre préféré, ce n'est pas cet épisode qui changera la donne même s'il ne fait pas un mauvais Raspoutine (Boney M, par contre, ce n'est pas suffisamment frais pour être encore drôle, Mr. Chibnall). Le gentil Dalek ne trompe personne bien que Rusty ne soit pas suffisamment ancien pour que Thirteen trouve sa proposition si inattendue que cela. Quant à Ashad, on le fait plus ou moins revenir pour rien, voilà encore un méchant qui avait des possibilités dont on n'aura absolument pas tiré parti. Ce spécial centenaire, ainsi nommé pour les cent ans de la BBC et non ceux de la série qui fêtera son soixantième anniversaire l'année prochaine (encore que fêter ses cent ans avant les soixante, c'est bien Doctor Who) a tout de même un parfum d'hommage à toute la série avec ses apparitions de Docteurs et de compagnons passés, bien plus que ce qui filtre pour l'instant du prochain épisode où Russell T. Davies semble surtout ramener des protagonistes de sa première période.

Espérons en tout cas que son retour ré-insuffle du pep's à une série qui en a bien perdu ces trois dernières saisons, et des scénarios plus enthousiasmants. Quoiqu'il en soit, malgré tous les défauts du Doctor Who façon Chibnall, ce dernier sort tout de même sur une note positive.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 24 Octobre 2022, 09:15bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".