À l'occasion de l'arrivée d'un cirque en face de sa maison de retraite, Jacob Jankowski se souvient comment, à la mort de ses parents durant la Grande Dépression, il a rejoint un cirque comme vétérinaire.

De l'eau pour les éléphants a récemment été adapté au cinéma, avec Robert Pattinson, Reese Witherspoon et Christoph Waltz dans les rôles principaux, excusez du peu. Je ne sais pas encore ce que vaut le film, même si la bande-annonce laissait entrevoir un mélo en costumes soigné. J'espère tout de même que le roman n'aura pas été trop édulcoré, car même s'il y a de la romance (dans la deuxième partie, surtout), il s'agit d'une histoire assez dure.

Le monde du cirque n'a ici rien de glamour. Les animaux sont maltraités, mais les humains ne sont pas dans une meilleure situation. On n'hésite pas, par exemple, à jeter du train en marche les employés jugés inutiles ou génants, entre autres joyeusetés. Les personnages, de leur côté, sont assez classiques avec un maniccheisme prononcé, même si ce n'est jamais dérangeant. Agust échappe un peu à ce schéma, puisqu'il n'est pas juste un mari brutal et jaloux mais souffre de schizophrénie.

Quoiqu'il en soit, c'est vraiment un roman qui se dévore et qui vaut surtout pour le portrait assez cru des cirques de l'époque.