Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, celle-ci est tout à fait classique: dans un monde médiéval-fantastique à la Tolkien, un jeune orphelin, Garion, est élevé dans une ferme par sa tante Pol. Comme on s'en doute, il se lancera dans une quête, afin de retrouver un joyau perdu, l'Orbe d'Aldur, avant que le vilain dieu Torak ne mette la main dessus. Dans son aventure, il sera aidé de compagnons très divers et assez stéréotypés: un guerrier, un voleur, un sorcier, une princesse capricieuse... Rien de neuf, à première vue. Alors qu'est-ce qui fait la réussite de La Belgariade? Principalement le style, clair sans être simpliste et surtout, les dialogues, très vivants et plein de répliques hilarantes, ce qui démarque complètement Eddings de Tolkien, ou la plupart des personnages, malgré le respect que j'ai pour eux, manquent souvent d'humour.

 

Eddings a ensuite écrit deux préquelles à La Belgariade et La Mallorée, Belgarath le Sorcier et Polgara la Sorcière, mais il vaut mieux ne les lire qu'après. David Eddings a également écrit La Trilogie des Joyaux et La Trilogie des Périls, du même style mais avec un héros plus adulte. Pas mal du tout, même si les points communs sont un peu trop nombreux entre i>La Trilogie des Périls et La Mallorée. On sent qu'il est temps que l'auteur se renouvelle. Ce qu'il ne fait malheureusement pas dans La Rédemption d'Althalus. Malgré un début sympathique, on se retrouve toujours avec les mêmes situations, les mêmes personnages en moins charismatiques... Et les méchants sont particulièrement stupides, les épreuves semblent franchies sans difficultés, au point qu'on ne s'inquiète plus vraiment pour les héros... Bref, ne commencez pas par ce livre si vous voulez découvrir David Eddings, ça vous en dégouterait et vous passeriez à côté du meilleur!