Tous les amis de Rob se sont réunis pour fêter son départ prochain au Japon. La soirée serait parfaite si Rob ne s'était pas fâché avec Beth, la fille qu'il aime. Et si une grosse bestiole n'attaquait pas la ville.

Cloverfield arrive sur les écrans précédé parait-il d'un gros buzz orchestré par JJ Abrams, à qui l'ont doit aussi Lost et Alias. Pour ma part, je suis allée en salle en sachant le principal: un film de monstre filmé avec une caméra-vidéo pour faire document-amateur pris sur le vif. Pour tout dire, j'ai porté tellement d'attention au projet que j'ai dû passer 10 fois devant l'affiche avant de réaliser que la Statue de la Liberté avait perdu la boule.

En fin de compte, le film: si on n'est pas allergique à une caméra secouée dans tous les sens, ce n'est pas trop mal: le look du monstre (qu'on voit peu) est plutôt sympa, on reste dans le mystère quant à ses origines, et la durée relativement courte du métrage l'empêche d'être trop répétitif. Ceci étant, à quoi bon passer un quart d'heure à présenter des personnages pas très attachants (mention spéciale à celui qui tient la caméra: le moins mignon, donc forcément un gros lourd incapable de la fermer), et qui agissent même parfois en dépit du bon sens (morts du frère et d'une des filles vite évacuées, la caméra qu'on pense toujours à utiliser même dans les pires moments...)? Bref, un film plutôt sympa, mais pas forcément inoubliable et justifiant un tel suspense avant sa sortie.