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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Wallace et Gromit: la palme de la vengeance
Pensant soulager Gromit de ses tâches quotidiennes, Wallace crée Norbot, un nain de jardin robotisé et informatisé ultra-performant. Derrière les barreaux depuis que les deux compères ont fait échouer le vol du diamant bleu, Feathers McGraw rumine sa vengeance et arrive à pirater le logiciel de Norbot.

On ne peut pas accuser les studios Aardman de surexploiter leurs deux personnages les plus emblématiques, le duo formé par l'inventeur génial mais inconscient Wallace et son chien dégourdi et patient Gromit. Créés en 1989, il a fallu attendre 2005 pour les voir dans un premier long-métrage, sur grand écran. Leur dernière aventure, le court-métrage Un sacré pétrin, date de 2008. C'est sur Netflix (après une diffusion à Noël sur la BBC) qu'ils reviennent pour un nouveau long-métrage qui marque aussi le grand retour de celui qui est peut-être leur antagoniste le plus mémorable: le pingouin écossais aux yeux en boutons de bottines, Feathers McGraw.

C'est donc avec impatience et plaisir que l'on attaque La Palme de la Vengeance. On est tout de suite en territoire familier. Les années ont pu passer depuis Un Mauvais pantalon et l'incarcération de McGraw maison baigne dans la même ambiance de plus en plus rétro. Les téléviseurs, les téléphones et les ordinateurs datent des années 80/90, par exemple. Seuls les humains sont moins uniformément blancs qu'autrefois, avec notamment une policière volontaire, Mukherjee, qui va jouer un rôle important dans l'intrigue. C'est ce que l'on attend d'un Wallace et Gromit, cet univers très anglais et très figé qui ne peut évoluer que par touches discrètes mais cela limite le propos sur l'IA: Norbot pourrait aussi bien avoir été imaginé il y a trente ans.

Une invention de Wallace détournée à des fins criminelles par McGraw, Gromit négligé mais qui veille au grain... Là encore, rien de neuf, on se glisse dans cette nouvelle histoire comme dans de vieilles charentaises mais ce serait aller bien vite en besogne que d'accuser Nick Park et sa bande de paresse. Les petits détails amusants, le sens du rythme dans les gags, tout est toujours conçu au cordeau. On attend l'emblématique poursuite finale qui varie les décors et utilise un moyen de transport encore inédit dans la série qui ne se prête pas a priori à une cavalcade échevelée.

Gromit est toujours aussi attachant et méritant, Wallace toujours aussi agaçant même s'il apprend sa leçon (jusqu'à la prochaine fois) et l'impassibilité de McGraw, le roi du déguisement, fait toujours mouche, une petite merveille de design minimaliste qui fait passer énormément. Mukherjee est un nouveau personnage agréable, plein de bonne volonté quitte à se laisser entraîner dans une mauvaise direction mais prête à reconnaître ses erreurs plus facilement que son supérieur encroûté Mackintosh.

Wallace et Gromit: la palme de la vengeance est un retour gagnant même si l'on n'atteint pas les sommets de Rasé de près et Un mauvais pantalon. Mais 1h20 de bonheur, ça se savoure.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 9 Janvier 2025, 17:55bouillonnant dans le chaudron "Films".