Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Dimanche 11/02 16:30 - Zakath-Nath
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Lundi 11/12 12:11 - Zakath-Nath
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Vendredi 21/10 12:03 - Zakath-Nath
The Goes Wrong Show, saison 2 (2)
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Lundi 09/05 18:56 - Zakath-Nath
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Vendredi 21/10 11:26 - ariannememphis

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True Detective, saison 2
Vinci, petite ville industrielle californienne, est le théâtre d'un meurtre étrange. Chargés de l'enquête, les policiers Ray Velcoro, Ani Bezzerides et Paul Woodrugh vont être confrontés à la corruption généralisée de la municipalité et à leurs propres démons, tout comme Frank Semyon, patron de casino en quête de respectabilité dont la victime était l'associé.

La première saison de True Detective, que l'on pensait alors être une mini-série, avait été l'événement télévisuel du début de l'année 2014. Je l'avais rattrapée tardivement, alors que la deuxième saison de ce qui était désormais une anthologie se faisait recevoir bien plus fraichement. Or, je n'avais finalement pas été séduite plus que cela par la première enquête malgré ses qualités: l'ambiance poisseuse du bayou, les allusions au Roi en jaune qui faisait se demander si l'on n'allait pas verser dans le fantastique, la réalisation de Cary Fukunaga... Tout cela ne suffisait pas à contrebalancer le sentiment qu'on était à la limite de la parodie avec le personnage de flic torturé monologuant joué par un Matthew McConaughey en roue libre dont la prestation était pourtant saluée un peu partout. En somme, cela ne m'avait pas donné envie de me jeter sur une nouvelle saison conçue précipitamment face au succès de la première. Mais bon, j'ai des tendances complétistes et un besoin ces derniers temps d'archiver sur Betaseries des séries entamées depuis longtemps. À quoi ça tient.

Suite aux mauvais retours, je n'avais pas de grands espoirs face à cette deuxième saison mais dans un premier temps, j'étais tout de même intriguée. On aligne un sacré casting, on change de décor sans pour autant changer d'atmosphère: aux bayous de Louisiane succède la Californie mais une Californie de petite ville polluée plutôt que celle qu'on a l'habitude de voir, et bien qu'on prenne son temps pour présenter tout le monde, la fin du premier épisode donnait envie de se plonger dans l'enquête en compagnie de protagonistes chargés comme des baudets de problèmes en tout genre, au point de se dire qu'encore une fois Nic Pizzolatto n'y est pas allé de main morte pour bien faire comprendre que ça va être noir de chez noir avec des personnages trop abîmés par la vie.

Le trait est tellement forcé que cela peut prêter à rire mais c'est surtout extrêmement pesant. De plus cette saison, point de Cary Fukunaga pour mettre l'histoire en boite, Justin Lin signe les deux premiers épisodes puis plus traditionnellement on s'en remet à différents réalisateurs. Ce n'est pas vilain, on sent un cahier des charges pour avoir une unité (tous ces plans d'échangeurs ou de paysages désolés) et il y a des scènes se voulant de bravoure comme la fusillade du quatrième épisode mais ce n'est pas non plus particulièrement saisissant, cela fait beau temps que l'on a des séries télévisées à la mise en scène soignée et recherchée, il en faut plus pour impressionner. L'interprétation est inégale, Kelly Reilly en particulier à l'air absente, Colin Farrell fait toujours bien l'épave à deux doigts de disjoncter, le reste fait le job même si certains comme David Morse sont sous-exploités.

L'ennui ne tarde cependant pas à pointer. Même si l'on peut saluer le côté jusqu'au-boutiste du scénario (quoique moins que dans The Shadow Line puisqu'on laisse entrevoir la possibilité de révéler publiquement le scandale), on finit par se désintéresser de l'enquête, des problèmes des personnages (la difficulté à concevoir de certains, dans les relations parents-enfants de manière générale...) et il faut pour conclure se farcir un épisode final d'1h26 qui prend plaisir à faire trainer ce qui pourrait se traiter avec plus de concision, juste pour se regarder, semble-t-il.

Peut-être parce que je n'ai pas été tourneboulée par la première saison dont je garde finalement peu de souvenirs, la saison 2 n'a pas été une douche froide et ne souffre pas de la comparaison. Néanmoins, prise toute seule et sans être dépourvue d'atouts, elle n'est pas bien folichonne.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 21 Janvier 2022, 12:28bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".