Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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L'Aigle et les Loups
--> Les Aigles de l'Empire 4
Fraichement promu centurion, Cato est chargé avec Macro de la formation de troupes pour le roi atrébate Berikos, allié de Rome. Tous les Atrébates ne voient pas ce pacte d'un bon œil et alors que l'armée de Caratacos approche, une trahison n'est pas inenvisageable.

Comme le précédent volume, L'Aigle et les Loups laisse de côté les intrigues dans les hautes sphères romaines dans lesquelles Cato et Macro se trouvaient malgré eux impliqués pour se concentrer sur des péripéties plus purement guerrières. Les conspirations ne sont pas pour autant abandonnées et l'on devine vite de qui il faut se méfier et que les apparences ne seront pas totalement fiables mais hormis un tribun ambitieux qui n'est toutefois pas aussi nuisible que Vitellius, il n'y a pas trop d’ambiguïtés, le récit file droit et sans digression (exit les personnages féminins même s'il était prévisible qu'on ne reverrait pas de sitôt Boadicée, par exemple).

Encore une fois, Cato se révèle plus intéressant que son comparse et supérieur Macro: c'est lui qui évolue le plus, professionnellement ici avant tout ce qui le pousse à s'adapter, en faisant ses débuts comme centurion et instructeur d'Atrébates méfiants. Pour quelqu'un qui au début de la série savait à peine par quel bout tenir un glaive, on peut trouver que c'est rapide mais au moins on ne l'accusera pas de faire du surplace tandis que Macro reste toujours un peu plus bourrin mais suffisamment expérimenté pour compléter les lacunes de son petit camarade. Le roman tient en haleine même si sur la fin, les assauts deviennent un poil répétitif (l'intrigue principale semble conclue quand on la relance avec une nouvelle armée qui arrive et un nouveau sauvetage in-extremis et le personnage de Quintillus, vite antipathique, ne fait pas vraiment mentir la première impression que l'on s'en fait bien que ses interventions ne soient pas non plus totalement catastrophiques. À voir s'il va devenir un casse-pied récurrent.

La série continue ainsi son petit bonhomme de chemin, toujours agréable à lire même si une fois le volume refermé, on n'est pas spécialement pressé de se jeter sur le suivant et le rythme de parution d'un livre par an est parfaitement soutenable.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 19 Janvier 2022, 14:08bouillonnant dans le chaudron "Littérature".