Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Calamity in Kent
Jimmy London, journaliste en convalescence dans une petite station balnéaire du Kent, trouve par hasard de quoi se remettre au travail: un cadavre trouvé dans la cabine fermée d'un funiculaire. Avec l'aide d'un inspecteur de Scotland Yard, Jimmy va mener l'enquête en prenant quelques initiatives risquées.

Publié en 1950, Calamity in Kent fait figure d'apport tardif dans ce qui compose l'âge d'or du roman à mystère et pourrait presque avoir été écrit dix ou quinze ans plus tôt. Au point où, quand un personnage évoque une blessure de guerre, on pense peut-être plus volontiers à la Première qu'à la Seconde Guerre Mondiale. On a également affaire à un casse-tête devenu traditionnel: le cadavre retrouvé dans une pièce verrouillée. Ce n'est cependant pas cet aspect qui intéresse l'auteur John Rowland, et il faut bien dire que la solution de ce point de vue est d'une simplicité biblique.

Le personnage principal, Jimmy, n'est pas antipathique mais on ne peut pas dire qu'il s'embarrasse de scrupules dans l'exercice de son métier. Jusqu'à se servir sur une scène de crime avant l'arrivée de la police, sans que cela lui porte préjudice. Cela aide d'avoir un ami bien placé dans la police, l'inspecteur Shelley, personnage récurrent dans l’œuvre de Rowland, nous indique la préface. À l'instar de Meredith dans The Cheltenham Square Murder de John Bude, je ne lui ai pas trouvé beaucoup de personnalité, ce qui explique probablement pourquoi les noms de ces deux inspecteurs-là n'ont pas marqué l'histoire de la littérature policière comme certains de leurs collègues. Au moins Rowland fait-il preuve d'un peu d'humour en montrant Jimmy pointer du doigt que Shelley s'attribue une hypothèse exacte qui venait en fait du journaliste, ou plutôt, comme il l'avoue lui-même plus volontiers, de la fiancée d'un suspect.

Ce sont donc des personnages très imparfaits sans être particulièrement développés et fascinants qui mènent ici le récit, un récit qui tient en haleine bien qu'il n'offre pas un mystère particulièrement tarabiscoté.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 18 Janvier 2021, 19:19bouillonnant dans le chaudron "Littérature".