Pour rendre service à son frère Phil, Toby Peters accepte d'aider Mae West, dont le manuscrit de l'autobiographie a été dérobé. Ce simple vol va conduire le détective à une affaire bien plus compliquée que prévue.

Au bout de huit tomes, on peut dire que les enquêtes de Toby Peters forment une affaire qui roule et d'un volume sur l'autre on sait à peu près à quoi s'attendre. Après un détour par le monde du cirque, cette histoire-là semble de plus revenir au confort, si l'on peut dire, d'Hollywood et de ses stars. Cependant, He Done Her Wrong se révèle légèrement différent. Rien de révolutionnaire, mais l'enquête est plus longue que d'habitude, et un peu plus alambiquée, toutes proportions gardées, et finalement assez éloignée du point de départ.

À ce sujet il est d'ailleurs dommage que Mae West ne soit pas plus présente et serve surtout à lancer l'enquête (elle est, aussi surprenant que cela puisse être, une vieille et très bonne connaissance de Phil), car le peu que l'on voit d'elle et de son train de vie avait l'air assez intéressant pour qu'on y passe plus de pages. Toby n'a néanmoins pas l'occasion de trop prendre son souffle, dans une enquête qui l'amènera même à un internement temporaire, et à croiser la route de Cecil B. DeMille (aucun rapport entre les deux péripéties).

On retrouve également, en bonne forme, l'entourage de Toby, Gunther, Shelly (dont l'idée de se faire de la pub ne tourne pas exactement comme il l'espérait), la logeuse Mrs Plaut, Jeremy Butler et leurs ambitions littéraires, ce qui contribue toujours à rendre les aventures du privé plus sympathiques.