Un homme et une femme se retrouvent coincés dans un ascenseur lors de la Saint-Valentin alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'immeuble où ils travaillent. Après quelques tentatives pour se sortir de là, ils se rapprochent, jusqu'à ce que...

Si jamais Into the Dark connait une deuxième saison, il faudra que ce soit dans un format révisé qui ne dépasse pas une heure. Car encore une fois, la durée tire par le bas un épisode qui est par ailleurs le plus solide depuis que la série a été lancée sur Hulu.

Un beau gosse et une belle femme qui ne se connaissent pas, rapprochés par une panne d'ascenseur durant la Saint-Valentin... On pourrait avoir un synopsis pour une comédie romantique, mais on sait d'avance que cela va au contraire tourner à l'horreur. Bien qu'il faille mettre les éléments en place et installer un faux sentiment de confort avant de se lancer dans les choses sérieuses, la première moitié de l'épisode trainaille. Heureusement, le tournant de l'intrigue amène le coup de fouet nécessaire.

Sans en dévoiler trop, l'idée sur laquelle repose ce tournant est stressante à souhait et on se retrouve alors dans un thriller angoissant et malgré le huis-clos on parvient à ménager un certain nombre de rebondissements différents... Bien qu'encore une fois, il faille tenir sur la durée et qu'au bout d'un moment, on a envie que cela s'achève, mais pour y arriver il faudra encore quelques péripéties pas forcément utiles en dehors d'augmenter le body-count, un peu comme dans l'épisode précédent.

Natalie Martinez et Matt Lauria tiennent néanmoins quasiment l'ensemble sur leurs épaules et s'en tirent avec les honneurs.

Daniel Stamm et Kent Kubena livrent l'épisode le plus convaincant à ce jour. Néanmoins, il aurait gagné à être amputé d'un bon quart d'heure pour fonctionner au mieux.