Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Cricklewood Greats
Des débuts du cinéma aux années 80, les studios Cricklewood, implantés au nord de Londres, ont offert aux spectateurs des films qui ont imprimé durablement leur inconscient collectif. Peter Capaldi nous invite à découvrir la fabuleuse histoire des studios Cricklewood et des artistes qui les ont fait vivre.

Diffusé en 2012 sur BBC4, The Cricklewood Greats est un faux documentaire réalisé par Peter Capaldi, présenté par Peter Capaldi et co-écrit par Peter Capaldi avec la participation d'un des scénaristes de The Thick of It, Tony Roche (à qui l'ont doit entre autres l'immortel "Come the fuck in or fuck the fuck of" et le terme "omnishambles" qui s'est depuis fait une place dans l'Oxford Dictionaries). Il ne faut cependant pas s'attendre à un humour aussi féroce que dans la fameuse série politique à laquelle Capaldi et Roche ont participé, il s'agit là d'un hommage amusé à tout un pan du cinéma britannique, doublé d'un pastiche d'un certain type de documentaires centrés sur une célébrité qui plutôt que de s'effacer derrière son sujet se met sans arrêt en scène dans un prétendu voyage personnel et cherche sans arrêt à avoir l'air plein d'esprit et profond. Ce n'est donc pas le genre de comédie devant laquelle on se tient les côtes mais qui se suit avec un intérêt amusé (quoi que l'explication à la fermeture des studios est un grand moment, je préfère ne pas en dire plus). Le format court (45 minutes) empêche le métrage de s'essouffler.

Les pastiches des différents films sont tous très soignés et crédibles tout en étant savamment décalés (certains titres laissent rêveurs, qui ne serait pas tenté par un film d'horreur de style Hammer intitulé Le Chutney du Diable?) avec des acteurs totalement au premier degré. Mention spéciale à Lyndsey Marshal en starlette tombée en disgrâce après avoir fricoté avec les Nazis, au film historique destiné à remonter le moral de la nation et à la période hammeresque des studios). Le plus amusant demeure néanmoins le parcours du présentateur régulièrement à côté de la plaque dans ses questions et ses analyses, s'extasiant devant la moindre babiole, cherchant à trouver un sens et une atmosphère à tout avant de se vautrer dans une longue conclusion qui se veut profonde (le passage de la visite des studios guidée par un fan joué par Alex MacQueen vaut son pesant de cacahuète dans le genre) . Le tout restant suffisamment proche de la réalité pour qu'un spectateur innocent tombant sur le programme par hasard ait un moment de doute devant la véracité de ce qui est présenté.

C'est à la fois l'intérêt et la limite de ce genre d'exercice. En fin de compte, on passe peut-être plus de temps à se dire que c'est bien observé et bien fichu qu'à trouver ce qu'on voit franchement drôle, il faut vraiment être adepte de l'humour pince-sans-rire où l'on ne peut pas se permettre de vraiment partir dans un délire total qui nuirait à l'impression de crédibilité. Mais si on veut découvrir une partie de l'histoire du cinéma sous un angle gentiment décalé, The Cricklewood Greats mérite le détour, et on sent bien que malgré le ton moqueur Capaldi a une véritable affection pour son sujet.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 7 Janvier 2015, 12:46bouillonnant dans le chaudron "Films".


Ingrédients :

  TrueMormont
11-01-15
à 02:29

C'est peut-être parce que tu en parles souvent, mais j'ai la nette impression de voir Capaldi dans tous les films/ séries britanniques du moment. Et c'est tant mieux^^. Le documentaire fait envie, mais il semble difficile de le visionner en ligne...

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
11-01-15
à 11:06

Re:

Le bougre s'est construit une bonne petite filmo, et je rattrape ce qui me semble le plus intéressant, donc ça risque de continuer. Tu peux voir le documentaire ici.