Baxter, Quinn, Rick et Woody peuvent enfin revenir en Angleterre et essayer de refaire leur vie sans se faire remarquer. Le retour à une vie normale n'est pas facile, et Rick a l'idée de vendre la maison qu'Alvo leur a légué et de se partager l'argent. Une transaction qui va attirer sur eux l'attention de quelqu'un dont ils pensaient être débarrassés.

Et ça continue, encore et encore... Ah, non, pardon, cette fois-ci, c'est la dernière saison, deux fois plus courte et ce n'est pas un mal car le scénariste, qui ne savait visiblement pas trop comment conclure, va nous ressortir les mêmes ingrédients, comme une sorte de best-of avant de passer à autre chose: les quatre compères ont une nouvelle fois l'occasion de repartir à zéro, tout en retrouvant leur famille, vont à nouveau s'attirer des ennuis et semer des cadavres dans leur fuite, mais on sent bien que cette fois-ci, il va bien falloir trouver un moyen de stopper le cycle infernal. Le problème, c'est qu'il ne semble pas y avoir trop de possibilités.

Car comme en saison 3, les personnages se voient offrir une porte de sortie qui pourrait mettre fin à leurs aventures, mais une porte de sortie trop miraculeuse pour être acceptable à ce stade. Donc, ils ont de nouveaux ennuis, l'inconvénient c'est qu'ils agissent totalement imprudemment pour justifier de relancer l'intrigue. Que le quatuor ait fait n'importe quoi dans les deux premières saisons pouvaient s'expliquer: ils étaient en territoire inconnu et se contentait de réagir, sans avoir le temps de trop réfléchir. Dans les deux dernières saisons, ils s'attirent des ennuis par un faux pas quelconque et on leur pardonne de moins en moins leurs bêtises, qui affectent des personnages n'ayant rien demandé. À partir de là, seule une issue fatale semble être envisageable, mais le créateur ne peut se résoudre à les laisser se faire abattre par des truands après que ses anti-héros se soient sortis de tous les pétrins. On le comprend, mais du coup, il se réfugie dans un symbolisme cache-misère sans aucun sens (si le but est de faire cogiter, c'est loupé).

Alors ce n'est pas entièrement désagréable à regarder, c'est court, les acteurs sont toujours sympathiques, mais la première saison, déjà pas révolutionnaire, se suffisait à elle-même et étirer l'histoire au-delà du raisonnable pour se terminer en queue de poisson est vraiment regrettable.