Le contre-amiral Richard Bolitho est envoyé dans la Baltique à la tête d'une escadre. Voilà qui le change du climat de la Méditerranée, des Antilles ou du Pacifique sud. Alors que le tsar Paul semble prêt à s'allier aux Français, Bolitho devra également faire face à des problèmes personnels.

Ce livre de la série ne fera pas partie de mes favoris: la sauce met un peu de temps à prendre même si l'on est en terrain familier (peut-être trop?). Soit écriture, soit traduction, certaines phrases m'ont parue parfois un peu confuse, au point de devoir les relire plusieurs fois (manque d'attention de ma part par contre, où on mentionne plusieurs fois les actions de l'Indomptable: mais je croyais qu'il avait coulé le chapitre d'avant! En fait c'était l'Implacable qui avait péri corps et biens).

Ce qui est un peu frustrant, c'est que l'escadre de Boltho compte nombres de vieilles connaissances de Bolitho, et qu'au final, à part John neale, on ne fait que les mentionner ou les croiser, pour la dernière fois dans un cas. La meilleure partie de l'histoire se déroule en Angleterre, avec une avancée dans la vie personnelle de notre héros, qui se trouve un ennemi mortel (j'espère que Kent va le creuser ou l'abandonner, parce que la vengeance sur un tiers quand on a pas le coupable sous la main, ça va bien cinq minutes) et une nouvelle femme (pourvu que Katherine refasse surface. je ne sais que penser de Belinda: comme d'habitude, Richard ne perd pas de temps, mais ça me parait trop idéal).

Le personnage de Browne est plutôt sympathique et ce serait une bonne chose qu'il revienne par la suite, toujours comme aide de camp de Boltho ou pas, vu qu'on ne sait rien de son choix à la fin.

Un peu trop routinier pour être mémorable, donc, mais Cap sur la Baltique apporte également quelques nouveaux venus qui pourraient continuer de faire parler d'eux.