Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who, saison 2 épisode 2: Lux
Incapable de ramener Belinda à son époque, le Docteur fait un arrêt à Miami en 1952. Il apprend que le cinéma voisin du lieu de matérialisation du TARDIS a été le site un mois plutôt d'un phénomène étrange: les spectateurs d'une séance ont tous disparu d'un coup. Le Docteur et Belinda enquêtent et se trouvent vite confrontés à un ennemi de taille lié à la lumière elle-même.

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Comme l'année dernière, après un épisode introductif très naïf et basique, la saison élève son jeu avec une histoire plus intéressante. La similitude ne s'arrête pas là puisqu'un écho visuel est instauré lorsque le Docteur amène sa nouvelle compagne de voyage se trouver d'élégantes fringues d'époque, écho qui n'est pas un simple clin d’œil mais un indice d'un lien supplémentaire avec The Devil's Chord. Cette fois-ci, pas de musique mais le pouvoir de l'image ou plus exactement de la lumière tandis que le Docteur et Belinda se retrouvent dans un joli cinéma art-déco qui devient vite plus inquiétant quand un personnage de cartoon, qui est évidemment bien plus que cela, commence à semer la terreur.

Je le craignais en voyant le teaser, l'épisode l'a confirmé: le passage des personnages en dessin animé n'est pas plus exploité que cela (l'animation est toutefois presque aussi figée qu'à l'époque de La Quête de l'Infini) mais les héros trouvent vite une échappatoire et celle-ci est plutôt amusante. Le passage méta au milieu d'un trio de fans particulièrement caricatural m'a fait craindre le pire mais il est heureusement lui aussi assez bref... Et le côté caricatural se justifie par une inversion des rôles qui évite le naufrage. Notons que c'est la deuxième fois en deux épisodes que Davies fait une vanne sur Blink même s'il n'y a sans doute pas matière à se lancer dans des théories farfelues.

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Reste que par son côté référentiel, cet épisode manque peut-être de surprise dans le déroulement de son scénario et surtout la solution envisagée: la nature de la menace, la parade en partie donnée très tôt, ce qu'un personnage souligne, même le méchant gavé comme pouvait l'être celui de The Rings of Akhaten... Heureusement, visuellement, il est fort sympathique à regarder avec un petit côté Qui veut la peau de Roger Rabbit et comme tout personnage détournant ce qui devrait être enfantin et drôle, Mr Ring a Ding est un antagoniste certainement pas réutilisable à l'infini mais qui est agréablement sinistre le temps d'un épisode.

Quant à Belinda, je craignais qu'à trop être traînée par le Docteur contre son gré dans ses aventures, elle risquait d'en devenir trop maussade et par-là antipathique. Dans cet épisode au moins, bien que l'on n'oublie pas qu'elle ne voyage pas dans le TARDIS pour le plaisir, elle s'implique vite dans l'intrigue du jour et dans sa résolution. On devrait échapper à un type de compagne de la série classique que je ne regrette pas.

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Voilà donc un épisode bien plus convaincant que le premier qui lance enfin la saison, qui aurait pu vite se vautrer à force d'abuser de son côté méta mais qui se rattrape aux branches... Encore qu'avec une Mrs Flood toujours dans le voisinage, quel qu'il soit, on continue de casser le quatrième mur. Est-ce que tout cela n'annoncerait pas un délire façon The Mind Robber?
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 19 Avril 2025, 21:18bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Campanita
Campanita
15-05-25
à 12:06

Pas grand chose à rajouter.
Je continue ma série de duels entre les deux premières saisons, et cette fois encore, c'est la seconde qui l'emporte. De peu. Devil's Chord était déjà réussi pour moi, mais ici, je ne saurais dire pourquoi, ça m'a davantage plu. Peut-être parce que la façon dont Maestro est vaincu·e, déjà pas très convainquante sur le moment, perd encore de son impact quand on apprend le dénouement de l'arc de Ruby en fin de saison ? La fin de Mr Ring A Ding, bien que convenue et pas originale, a au moins le mérite d'être simple et efficace. On ressort donc de l'épisode satisfait et on ne se torturera pas pendant des semaines avec un mystère dont la résolution sera décevante.

Pareil aussi pour la micro-déception du passage en animation finalement pas très long alors que la comm' l'avait mis en valeur (en gros, comme pour les Beatles). Et je ne trouve pas la taille de anime!Belinda si étroite que ça (quand on voit les princesses Disney des années 90-2000 qui devaient ne pas avoir de viscères abdominaux, en comparaison c'est correct) son commentaire tombe un peu aplat (ha ha!).